Les éoliennes sont soumises à la législation des Installations Classées pour la Protection de l’Environnement (ICPE) qui fixe les mesures propres à prévenir les impacts sur l’environnement et le voisinage : obligation d’implanter les éoliennes à plus de 500 mètres des zones destinées à l’habitation, niveau de bruit fixé par l’arrêté préfectoral d’autorisation (+3dB la nuit et +5dB le jour par rapport au bruit ambiant).
En cas de dépassement des niveaux sonores, des actions correctrices sont imposées : arrêt ponctuel ou freinage des éoliennes.
Les éoliennes font l’objet de perfectionnements techniques constants : diminution de la vitesse de rotation des pales, engrenages de précision silencieux, montages des arbres de transmission sur amortisseurs, capitonnage de la nacelle…
On appelle infrasons les sons inférieurs à une fréquence de 20 Hertz et donc inaudibles par l’Homme. Ils peuvent être d’origine naturelle ou technique (orages, chutes d’eau, circulation routière, chauffage, bâtiments, pylônes…).
Les éoliennes génèrent des infrasons principalement du fait de leur exposition au vent et accessoirement du fonctionnement de leurs équipements. A noter que les infrasons ainsi émis sont faibles comparés à ceux de notre environnement habituel.
L’ANSES (agence nationale de sécurité sanitaire de l’alimentation, de l’environnement et du travail) a mené des études dont les résultats publiés en mars 2017 précisent que les données disponibles ne permettent pas d’attester de l’existence d’effets sanitaires liés au bruit des éoliennes.
L’ADEME, dans un rapport d’avril 2013 conclut que « la fixation du prix de l’immobilier obéit à un ensemble de règles très complexes, dont la première demeure la loi de l’offre et de la demande. »
Dans ce contexte, et face à la baisse des dotations de l’Etat aux collectivités, les élus tentent de développer des alternatives pour développer leur territoire et attirer de nouveaux habitants.
Un parc éolien qui génère des retombées économiques substantielles sur le long terme offre une opportunité unique pour redynamiser le territoire et élargir les services à la population (tourisme, éducation, patrimoine, emploi, services de santé, …) qui jouent un rôle capital dans l’estimation de la valeur des biens immobiliers.
Ces retombées peuvent contribuer de manière significative à l’amélioration de l’attractivité d’un territoire : c’est le cas pour de nombreuses communes, dont les retombées économiques générées par le parc éolien ont permis entre autres de rénover des logements locatifs, moderniser l’école primaire communale et d’offrir un service de garde d’enfants dans le village, tout en baissant la taxe d’habitation.
Dans certains cas, des phénomènes de perturbation des ondes hertziennes peuvent être générés par le passage des pales entre le signal TV hertzien et le poste de réception (TV). Si de telles perturbations sont observées autour d’un parc éolien, des solutions techniques pour rétablir la bonne réception TV sont mises en œuvre (aux frais de P&T Technologie).
Si une éolienne est à l’arrêt, ceci peut être dû à :
• des travaux d’entretien et de reconfiguration du réseau de distribution ou de transport d’électricité, opérations de maintenance ou de réparation des éoliennes.
• un vent insuffisant ne permet pas la mise en route des éoliennes (vitesse de vent minimale nécessaire : 2 à 3 m/s).
• des raisons environnementales (limitation des niveaux de bruit incidents, des effets stroboscopiques, des impacts sur les chiroptères, etc.) qui peuvent nécessiter ponctuellement le bridage ou l’arrêt d’une ou plusieurs éoliennes.
Eolien et terres rares : la récente étude de l’ADEME permet de relativiser cet enjeu avec des données concrètes. Pour en savoir plus, cliquez ici.
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